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Les joies du métro

L’été arrive, le soleil est de retour, le monde se précipite dans les rues et sur les terrasses des cafés, bref, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.


Oh noooooon messieurs dames, un danger nous guette (oui, il nous guette, tapi dans l’ombre).


Aujourd’hui, je vais vous parler du métro.

Sachant que je serai sur la capitale tout l’été, je me prépare mentalement à l’épreuve du métro parisien.


(Certes, je prends le métro tous les jours, mais je trouve que le métro à Paris est une toute autre affaire.

Mais le métro sévit de partout. Ce week-end encore, je suis tombée par mégarde sur une rame de métro touuuuuute pleine de supporters de rugby qui partaient cahin-caha voir leur match.

Je ne savais pas qu’on pouvait être totalement saoul à 16h de l’après midi. Mais le gentil monsieur adossé à moi dans la rame de métro, en train de boire sa bière avec le nez pour faire rire ses petits copains m’a fait changer d’avis.

J’ai survécu.

Je ne sais pas encore comment. )


Mais le métro à Paris en plein été, c’est quelque chose de maaaaagique.

J'ai eu l'immense honneur de faire cette expérience l'année dernière.

Pour aller travailler, je prenais une des rames de métro les plus chargées de Paris. A 8h du matin donc.

Je ne pensais pas qu’il était humainement possible de sentir mauvais à une heure si matinale. Et pourtant si. Ohhhhhhh si.

(Donnez moi un masque à gaz s’il vous plait. Est ce que quelqu’un serait en possession d’un MASQUE A GAZ ? Ecoutez, moi je suffoque présentement. Je ne respire plus. Je le sens bien, l’air ne passe plus au niveau des poumons. Oubliez le masque, passez moi un défibrillateur !)


(« Oui je parle aussi pour vous Monsieur. Oui, vous là, avec le débardeur. Et les poils qui en dépassent gaiement. Oui, voilà. Ayez l’obligeance de baisser les bras s’il vous plait. Oui ben vous avez besoin de vous tenir, mais enfin faites un effort, vos aisselles sont au niveau de mon nez, c’est quand même désagréable ! Oui ben écoutez mon vieux, mettez vous en position assise, vous garderez l’équilibre au moins… »)


Le soir arrive enfin : fini les odeurs désobligeantes, la sueur et la promiscuité.

(C’est une chose qui me dérange fortement. Je n’aime pas trop le contact humain en général, je vous laisse deviner mon état quand je suis dans le métro.

« Non écoutez madame, essayez de ne pas trop vous coller à moi s’il vous plait. Oui…merci… Vous êtes ? Unijambiste ? Oui ben écoutez chacun ses problèmes… Servez vous de votre canne, passez la entre les barreaux, ça fera ceinture. Ou adossez vous contre le monsieur en débardeur, il est très gentil »)


Mais quand vous pensez être enfin tranquille, que vous mettez vos écouteurs pour écouter bien gentiment votre morceau préféré, vous voyez entrer un monsieur. Qui tire un chariot. Et qui trimballe un accordéon. Ou pire encore : une flûte.


Et pendant 2 minutes, vous avez le droit à « La bohème » de Michel Sardou ou du Johnny, souvent des reprises étonnantes.

Et là, des choses vous passent par la tête. Surprenantes, les choses.

(Où est ce que je pourrais lui mettre son accordéon pour qu’il me laisse enfin tranquille ?? Pourrais-je essayer de lui rentrer sa flute par le nez ??? Pourrait-il inhaler son propre instrument ??)


Alors, au bout d’un mois à prendre le métro, vous finissez par adorer ce genre de musique. Et vous danser gaiment. Dès que le type en question entre dans le métro.

(« Dis moi Michel, t’as pas autre chose là ? Ben oui écoutes, on a fait Céline Dion hier soir. Oui je préfère, balance moi du Dalida, wouuuuuuuuuh »)


J


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